lundi 23 novembre 2009

J'adoooo...re le badminton ! (2e)

Incroyable ! Pourtant peu habitué à être mis en avant dans les média, le badminton fait l'objet d'un nouvel article de fond dans Le Monde en 2 semaines, avec ce papier très instructif titré "En Indonésie, le badminton est un motif de fierté nationale".

dimanche 22 novembre 2009

Droit à l'image collective des sportifs : 8 raisons de supporter sa suppression

Pauvre Rama Yade ! En soutenant dans un premier temps le maintien de la disposition règlementaire sur le DIC contre l'avis des parlementaires et surtout du chef du gouvernement[1], elle s'est attiré les foudres de la classe politique, à peine compensées par la reconnaissance des patrons des clubs pro et la sympathie populaire, l'individu étant toujours enclin à soutenir les faibles lorsqu'ils se rebellent contre les puissants. Mais en s'opposant ainsi, elle a surtout permis d'orienter l'attention générale sur la polémique née de sa prise de position, occultant par là même le fond de l'histoire : la remise en cause d'un avantage financier accordé aux sociétés de sport professionnels pratiqués en équipe, destiné à avantager ces sociétés sur un plan économique, afin de leur permettre d'être plus compétitives, et ceci financé par le budget du ministère des sports.

vendredi 20 novembre 2009

Directive services, subventions et associations

Reprise de l'éditorial de la lettre de la CPCA[1] du 28 octobre 2009

Les débats de la conférence associative remettent au premier plan de l’actualité la transposition des dispositions européennes concernant les services et les associations.
Pour mémoire, le paquet Monti-Kroes portant sur les règles de concurrence au sein du marché intérieur encadre la possibilité d’attribuer des aides publiques (c’est-à-dire nos subventions). Le principe est simple, toute aide publique peut constituer une entrave à la concurrence potentielle incluse dans le Traité de Rome (1950). Ce principe originel de la création de l’espace européen prend une nouvelle forme avec l’évolution que connaissent nos secteurs et la marchandisation de plus en plus importante de nos activités. Le paquet reconnaît le droit de subventionner les activités d’intérêt général non-économiques et de manière très encadrés les services économiques d’intérêt général… L’enjeu est en partie dans les définitions… deux présentations donnent des clefs de compréhension sur le site de la CPCA. Qu’en est-il de nos conventions ? Comment les rendre euro-compatibles ? Ce sont les questions qui sont abordées dans le groupe de travail n°2 en vue de la préparation de la conférence de la vie associative… le travail est en cours.

mercredi 11 novembre 2009

J'adoooo...re le badminton !

Mettons un terme à cet insoutenable suspense ! Oui, le badminton est mon sport préféré, et de loin.
Je l'ai découvert il y a plus de 20 ans, par hasard. Faute de temps, je n'y ai gouté que pendant quelques mois, avant de replonger près de 10 ans plus tard. Depuis, malgré l'exigence de ce sport sur le plan physique, malgré les blessures et les défaites à répétition, je ne peux me résoudre à raccrocher, comme des dizaines de milliers de pratiquant en France.
Ignoré des grands média (notamment télévisuels), le badminton est portant un sport en vogue, qui arrive même, en terme de quantité de licenciés à la fédération nationale, devant le cyclisme ou le volley-ball. Hé oui, la FFBa compte pas moins de 140.000 licenciés et elle ne cesse de progresser depuis plus de 25 ans, chaque année, faisant des jaloux parmi bien d'autres fédérations.

Le monde vient de publier un très bel article sur l'importance de ce sport dans le monde et notamment en Asie. A lire absolument si vous voulez briller en société !

vendredi 6 novembre 2009

La bonne gestion du sport en France

Avec la proposition de supprimer le DIC (droit à l'image collective), le gouvernement pénalisera les clubs professionnels de sports collectifs : ceux-ci ne pourront plus exclure de l'assiette des cotisations de sécurité sociale jusqu'à 30% des rémunérations qu'ils versent à leurs sportifs professionnels. Cette part de rémunération est en effet supposée correspondre à un droit à l'image qu'exploite le club à travers l'utilisation de l'image des joueurs de l'équipe. Cette possibilité était apparue en 2005 sous la pression des lobbies du sport pro, à l'époque où les clubs français rêvaient encore de pouvoir concurrencer les clubs anglais ou espagnols. L'exonération partielle de charges sociales ou l'introduction des clubs en bourse étaient alors apparues comme des solutions-miracles qui allaient permettre à l'OL et autres PSG d'aligner leurs offres financières sur celles des grands clubs européens, et retenir ainsi en France les génies du ballon rond. Les salaires proposés sont ainsi devenus un peu plus obscènes encore[1], et les primes de rupture de contrat que se versent les clubs entre-eux (pourtant pas concernés par l'allègement lié au DIC) ont continué leur scandaleuse inflation... Quoi qu'en dise le très remonté Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel[2], cette disposition n'a pas (ou que très peu) changé la situation. Si l'on excepte le cas très isolé de Gourcuff, on constate que la majorité des cadres indispensables à l'équipe de France jouent dans des clubs étrangers, et que la mesure n'a ni provoqué un retour massif au pays, ni empêché les meilleures français de céder aux charmes des Réal de Madrid et autres Manchester[3]...